CHRONOLOGIE
ET PRINCIPAUX AUTEURS
Toutes les dates bien sûr sont avant Jésus-Christ.
- 8000 berceau des indo-européens.
- 4500 début de leur dispersion.
- 2400-1400 civilisation Minoenne : Crète, roi Minos (épisode du Minotaure), Cnossos.
- 1600-1200 Civilisation Mycénienne : Mycènes, Argos, mur cyclopéens, masque d’Agamemnon, linéaire A (non déchiffré) et B (déchiffré après la deuxième guerre mondiale). Achéens de Guerre de Troie.
- 1200-700 : Dark Age, perte de l’écriture. Colonies en Asie Mineures
- VIIIe siècle : Grèce Archaïque, naissance de la cité, colonisation de la Grande Grèce. Composition des poèmes homériques.
- VIIe siècle : apparition d’un nouvel alphabet. Hésiode.
Dans les cités nombreux
troubles entre les riches propriétaires et les paysans touchés par la misère :
stasis.
628 : Dracon à Athènes fait des réformes :
o il fait publier la loi par les archontes de l’Aréopage
o la loi est la même pour tous
o
la responsabilité est individuelle et non plus
collective (équiv de la loi du Talion), c’est la fin de la responsabilité
collective du genos.
Les châtiments prévus par la loi sont très sévères (la mort le plus souvent), d’où l’adjectif draconien.
- VIe siècle : apparition du temple classique.
Philosophie présocratique : Thalès, Héraclite, Pythagore
Poésie lyrique : Solon, Théognis, Anacréon, Sapho.
Esope, sans doute (on sait peu de chose, même problème qu’Homère)
594 : Solon à Athènes donne les premiers cadres de la démocratie athénienne :
o seisachteia : rejet du fardeau, les dettes sont abolies, les esclaves pour dettes libérés, l’hypothèque sur la personne interdite.
o La hiérarchie politique se fonde désormais sur la fortune et non plus sur la naissance. Même les citoyens les plus pauvres peuvent voter.
o Les citoyens sont répartis en classes de fortune
o Création du tribunal de l’Héliée
o Introduction d’un nouveau système de monnaie
o Abolition des
o Abolition des lois de Dracon pour instaurer un code moins sévère, à l’exception des lois sur l’homicide, toujours en effet au Ve.
561-527 : tyrannie de Pisistrate : construction du temple d’Athéna, édition des poèmes homériques.
514 Hipparque est assassiné
510 Hippias est exilé
507 Clisthène, de la grande famille des Alcméonides, nvle série d’institution.
o division de la cité en dèmes : instauration d’un registre de dèmes et de service militaire.
o Création des 10 tribus d’Athènes
o Création de la Boulê
o Réforme du calendrier (360 jours, en prytanies de 36 jours)
o Etablissement de l’ostracisme
Le
Ve siècle : l’âge d’or d’Athènes, le « siècle de Périclès ».
Les Guerres médiques :
498 : incendie de Sardes par les Grecs
494 : prise de Milet par Darius (cf la tragédie de Phrynichos, mise à l’amende pour avoir rappelé de trop douloureux souvenirs, tous les habitants sont déportés à Suse, capitale de l’empire Perse).
492 : expédition de représailles grecque, échec.
490 : triomphe perse en Eubée, les Spartiates refusent de participer à une expédition à cette date pour raisons religieuses. Athènes et Platée affrontent les armées de Darius à Marathon. Le stratège Athénien Miltiade amène ses troupes à la victoire.
(Eschyle combattit à cette bataille, Sophocle enfant chanta pour les défunts, Euripide serait né cette année là).
483 : Thémistocle, suivant l’oracle de Delphes suivant lequel la ville soit se protéger sous un rempart de bois, décide d’affecter les bénéfices des mines d’or du Laurion à la constitution d’une flotte plutôt que de les répartir entre les citoyens.
481 : congrès des alliés à Corinthe : union des grecs : Sparte, Athènes, Eubée, Béotie, Thessalie.
480 : Léonidas se fait massacré aux Thermopyles avec ses 300 spartiates pour permettre aux alliés de se préparer à la
bataille navale de Salamine :
o Xerxès, fils de Darius, avait rejoint la Grèce après avoir construit un pont de bateaux et avoir fait fouetté la mer avec les chaînes pour la punir d’une tempête.
o On dit qu’il assista à la bataille du haut du défilé et pleura de voir ses navires massacrés un par un dans l’étroit défilé.
479 Thémistocle fait construire les Longs Murs
477 création de la ligue de Délos, dont Athènes prendra la tête, et le trésor …
471 : Thémistocle est ostracisé
462 : réformes d’Elphiate qui crée une indemnité pour services à l’Etat.
454 : le trésor de la ligue de Délos est transféré à Athènes, on parle bien dès lors de l’impérialisme athénien.
Le siècle
de Périclès : 444-429
461 : Périclès est déjà l’homme le plus influent d’Athènes
444 Périclès est élu stratège pour la première fois.
Sous son influence Athènes prend la tête d’un vaste empire maritime. Il protège également les arts, et organise les travaux du Parthénon sur l’Acropole. Il est souvent réélu stratège ce qui lui permet d’avoir réellement en main la politique impérialiste de la cité. C’est l’âge d’or de la démocratie athénienne.
La Guerre du Péloponnèse :
431-404
431 : début des hostilités :
forces en présence :
Athènes, empire maritime, démocratie, ligue de Délos, peuple d’origine Ionienne.
Sparte, empire continental centré sur le Péloponnèse, alliance avec Corinthe, aristocratie, peuple d’origine Dorienne.
Les deux cités s’étaient déjà opposées entre 460 et 444 et jouissent de la paix de Trente Ans qu’ils sont signés et qui fixe les deux empires en l’Etat.
La guerre naît du jeu des alliances, chacun devant se porter au secours de ses alliés (principe de la guerre de 14-18).
La première étape de la guerre se passe en Attique : tous les habitants de l’Attique sont réfugiés dans la cité, et les Spartiates pratiquent la politique de la terre brûlée. Du fait de la chaleur et de la surpopulation une épidémie de Peste se déclare. Périclès en mourra, Thucydide la contracte mais survit. Il décrira tout cela dans son ouvrage : La guerre du Péloponnèse.
421 : Après diverses péripéties, les deux adversaires signent la Paix de Nicias.
415-11 : 1re expédition de Sicile, affaire d’Alcibiade (profanation des mystères d’Eleusis, mutilation des hermès, revirement d’Alcibiade).
411 : suite au désastre de Sicile, Athènes déclare l’Etat d’urgence, Sophocle fait partie des 10 sages qui prennent en main le sort de la cité.
411 : installation à Athènes d’un gouvernement oligarchique : les Gouvernement des 400.
406 : deuxième expédition de Sicile, semi victoire des Arginuses.
405 : victoire du général Spartiate Lysandre, grâce à l’or Perse
404 : négociation de la paix par Théramène, destruction des Longs Murs
404-03 : installation à Athènes du gouvernement des Trente Tyrans. Il sera défait par l’Athénien Thrasybule avec l’aide du roi de Sparte Pausanias.
La littérature :
Les tragiques
- Eschyle, introduit le 2e acteur, 7 pièces conservées, importance du lien au divin
- Sophocle, le plus vieux, le plus sage, fait l’éloge funèbre d’Euripide, introduit le 3e acteur.
- Euripide, le plus grand nombre de pièces, tonalité plus moderne, esprit critique plus acéré, moins de succès à Athènes mais très joué au IVe
Un dramaturge comique : Aristophane
Philosophie : Socrate, Platon (mais il n’écrit qu’au IVe siècle)
Historiens : Hérodote, Thucydide, Xénophon
Orateurs et Sophistes :
Protagoras, Antiphon, Gorgias, Andocide, Lysias ( à cheval sur les deux siècles).
Littérature : Les Tragiques grecques :
Dates |
Evènements |
Eschyle 525-455 |
Sophocle 495-405 |
Euripide 480-405 |
490 |
Marathon |
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480 |
Salamine |
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472 |
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Les Perses |
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467 |
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les Sept contre Thèbes |
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463 |
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Les Suppliantes |
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461 |
début de l’infl de Périclès |
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? |
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Prométhée enchaîné |
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458 |
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L’Orestie |
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? |
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Ajax |
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447 |
début de la construction de l’ acropole |
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? |
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Les Trachiniennes |
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442 |
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Antigone |
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438 |
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Alceste |
431 |
début de la gu du Péloponnèse |
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Médée |
430-427 |
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Les Héraclides |
429 |
mort de Périclès |
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428 |
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Hippolyte |
426-424 |
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Andromaque |
424 |
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Hécube |
424-421 |
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Les Suppliantes |
420 |
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Œdipe-roi |
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? |
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Electre |
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420-415 |
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Héraclès furieux |
418-414 |
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Ion |
415 |
début de l’expédition de Sicile |
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Les Troyennes |
413 |
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Electre |
415-412 |
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Iphigénie en Tauride |
412 |
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Hélène |
411 |
Régime des 400 |
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410 |
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Les Phéniciennes |
409 |
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Philoctète |
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408 |
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Oreste |
après 405 |
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Iphigénie à Aulis |
? |
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Les Bacchantes |
404 |
fin de la gu du Péloponnèse |
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401 |
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Œdipe à Colone |
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Les orateurs :
Antiphon : 480-411
Rhéteur, pris part à la conjuration des 400, il fut condamné à mort. A composé surtout des exercices de type scolaire, il s’agissait d’écrire des tétralogies sur un même thème :
- accusation, défense, réplique de l’accusation, réponse du défendeur.
Il aurait été le professeur de Thucydide.
Gorgias : 485-380
Sicilien, meurt très âgé. C’est un sophiste, il voyage beaucoup et se fait payer ses cours, souvent très cher, tout comme Protagoras. Il a un style raffiné, nourri de mots rares, de nombreuses figures. Il accorde une grande importance à la forme des mots, il invente d’ailleurs beaucoup de procédés de style.
Andocide : 440-390
N’est pas un professionnel, mais grand talent pour les narrations. Il composa quatre discours :
- après l’affaire des Mystères d’Eleusis et la mutilation des hermès, il est frappé d’atimie et s’exile. Il tente de revenir Sur son retour, en 410, échec, rentre par l’amnistie de 403. Sur les mystères en 399, est composé car il est accusé d’être toujours frappé d’atimie.
- Un discours sur la paix où il appelle à la paix avec Sparte pendant la guerre de Corinthe l’oblige de nouveau à partir pour l’exil et l’oubli.
Lysias 440-380
Famille syracusaine, c’est un métèque à Athènes. Il
est le fils d’un marchand de boucliers et d’armes. C’est une famille prospère.
Après un voyage en Sicile il ouvre un commerce avec son frère. Pendant les régime
des Trente, son commerce est pris et son frère tué. C’est pour défendre
cette cause qu’il compose le Contre Erathostène. C’est le seul
discours qu’il ait véritablement prononcé. Il aidera beaucoup le partie du
Pirée, en partie grâce à son immense fortune.
Il se distingue alors comme logographe (Olivier, Invalide). Sa technique repose sur :
- l’energeia : capacité de faire voir par les mots
- etopoïa : capacité de donner vie à ses personnages avec fidélité
- capacité à faire valoir le vraisemblable
- capacité à tirer partie des indices.
- Grand talent de narration.
Il sait donc inspirer la confiance avec naturel : mots clefs : NATUREL et VERITE.
Isée : maître de Démosthène et disciple d’Isocrate. Imite Lysias. Il est métèque et logographe comme lui.
Isocrate : 436-338
Elève des sophistes Gorgias et Protagoras. IL est ruiné par la guerre du Péloponnèse. Il a peu de succès comme logographe, il ouvre alors une école en 395. Il pratique l’éloquence d’apparat. Il est très vaniteux et se croit philosophe. Sur le plan politique il souhaite une alliance des Grecs avec les Perses. Il serait même près à accepter Philippe comme chef pour faire l’unité de la Grèce.
- Panégyrique : met 10 ans à le composer. Cicéron verra en lui « le maître de la Grèce ».
- Eloge d’Hélène
-
Panathénaïque : dernière discours
à la gloire d’Athènes
- Sur l’Echange : 354, défend ses théories sur l’enseignement. Il prend conscience qu’on ne le comprend pas et imagine un procès où on l’accuserait de corruption de la jeunesse (souvenir du procès de Socrate ?). Le discours se fait en deux temps :
o un apologue de lui-même : ses discours sont des œuvres d’art, il en cite des extraits. Leur gloire est son plus bel éloge. Il fait des rappels sur sa vie.
o Pose les question d’éducation : but n’est pas d’enseigner la vertu qui est une chose naturelle, et ne s’enseigne pas, mais de réaliser un idéal de sagesse pratique : avoir une opinion juste, savoir comment agir, être incorruptible.
Il ne s’agit pas d’une rhétorique dont le but est le succès. La parole est le miroir de l’âme, parler bien est donc magnifier son âme, à laquelle on peut alors se fier : bien parler, c’est donc bien penser. L’éloquence a donc une valeur éducative. L’éloquence devient une forme de philosophie à but pratique.
On imagine que les polémiques qu’ils l’opposèrent à Platon sont nombreuses (cf le Phèdre)
Le IVe siècle :
la fin de la Grèce des cités
L’hégémonie athénienne est définitivement perdue, mais la cité rayonne encore sur le plan culturel :
Eloquence d’Isocrate, Démosthène, Lycurgue et Hypéride, et d’Eschine
Philosophie : Platon et Aristote.
Hégémonies …
404-386 : hégémonie de Sparte, mais son système politique la mènera à se perte : on est véritablement Spartiate (les Egaux, homoïoi) que par naissance, mais on peut perdre ce droit quand on ne peut plus financièrement tenir son rang (payer l’écot des repas publics). Le nombre des Egaux baisse inexorablement au profit des périèques, citoyens libres, et des ilotes, les esclaves, entraînant des instabilités politiques importantes.
399 : Socrate est condamné pour impiété et corruption de la jeunesse à boire la ciguë.
371-362 : début de l’hégémonie de Thèbes, grâce au général Epaminondas qui se révolte contre le pouvoir de Sparte, qui s’achève à sa mort à la bataille de Mantinée en 362.
L’ascension de Philippe
de Macédoine :
359 Régence, il pacifie la Macédoine et les régions qui la menacent directement
358 au plus tard, il est roi de Macédoine
357 occupe Amphipolis et Potidée (Athènes subit alors la guerre sociale)
356 occupe les Mines d’Or du mont Pangée, échec de Démosthène pour s’opposer à lui.
356-52 : Guerre Sacrée : l’Amphictyonie de Delphes appelle Philippe au secours contre les Phocidiens (Delphes est sur leur territoire et des conflits d’intérêt éclatent souvent). Philippe est donc appelé sur le territoire grec et en profite. Il est stoppé aux Thermopyles par une alliance d’Athènes et de Sparte.
348 chute d’Olynthe. Les Athéniens sont convaincus trop tard par Démosthène. Ce dernier encourage à entamer des pourparlers. Il part en ambassade avec Eschine, entre autres.
346 Paix de Philocrate. Entre temps, Philippe a soumis la Thrace.
346 fin de la Guerre Sacrée. Philippe obtient les deux sièges des Phocidiens dans la ligue amphictyoniques.
343 ligue d’Athènes et Corinthe contre Philippe qui recule.
340-339 Siège de Byzance par Philippe, victoire d’Athènes
339-38 nouvelle Guerre Sacrée. Les Amphictyons appellent Philippe contre Amphissa. Prise d’Elatée. Démosthène réclame l’envoi de soutiens. Il dirige une ambassade auprès des Béotiens.
338 Philippe écrase les alliés à Chéronée. C’est la paix de Démade, la dissolution de la ligue. Athènes s’allie à la Macédoine et Thèbes est terriblement châtiée.
336 mort de Philippe.
335 : soulèvement de la Grèce contre Alexandre, il fait raser Thèbes et réduit toute la population en esclavage.
333 Alexandre assure son pouvoir, et obtient de premières victoires contre la Perse.
332 fondation d’Alexandrie
331 victoire définitive sur la Perse, Darius meurt en 330, dès lors les satrapes prennent leur indépendance, et Alexandre doit reconquérir l’Empire. Il part à l’Est, atteint l’Inde en 326 où enfin défait il fait demi-tour.
324 mort d’Alexandre à Babylone. Athènes appelle à la guerre, une coalition se forme contre Antipatros, mais elle est écrasée. Les meneurs doivent être livrés. Démosthène se donne la mort.
Démosthène et Eschine :
348 : Après la prise d’Olynthe, une Ambassade est envoyée à Philippe pour négocier la paix. Mais Démosthène s’oppose à la paix qui est signée. Il accuse Eschine d’en être responsable. Il semblerait que les Ambassadeurs aient volontairement fait preuve de lenteur et de maladresse dans les négociations laissant Philippe augmenter la taille de son empire avant la cessation des combats.
346 : Démosthène s’allie à Timarque (qui sera frappé d’atimie) pour lancer une accusation. Mais Timarque a une vie dissolue, Eschine répond dans le Contre Timarque, et est gracié.
343 : deuxième attaque de Démosthène dans le Discours sur l’Ambassade, Eschine répond par le Sur l’Ambassade, et s’en sort encore une fois. Cette date correspond aux rendus des comptes des ambassadeurs et Eschine est accusé de corruption.
330 : Ctésiphon propose de
donner à Démosthène une couronne pour services rendus à la cité (entre
autres avoir participé financièrement à la reconstruction des remparts).
Eschine attaque dans un Contre Ctésiphon
qui est l’ultime occasion pour les adversaires de régler des comptes
vieux de presque vingt ans. Démosthène répond dans le Sur la Couronne,
un des plus beaux plaidoyers de l’Antiquité. Il justifie sa politique qui a
préservé l’honneur de la cité même si elle a mené à la défaite. Eschine
n’obtient pas le minimum des voix, il est exilé.
Suite de l’histoire grecque :
L’Empire d’Alexandre sera séparé entre ses lieutenants, les Diadoques :
Macédoine, Thrace, Asie Occidentale, Egypte, Babylonie.
Une guerre les oppose qui aboutit à trois Empires :
- le royaume de Macédoine, conquis par Rome en 168.
- Le royaume d’Asie, gouverné par la dynastie des Séleucides, définitivement détruit par Pompée en 64. Destin particulier du royaume dissident de Pergame, qui coûtera cher aux Romains jusque le roi Attale III leur laisse le territoire par testament en 133.
- Le royaume d’Egypte, gouverné par les Lagides, dont les souverains portent le nom de Ptolémée. L’influence de Rome y sera importante (cf César et Cléopâtre, qui est donc héritière de Ptolémée, ami d’Alexandre et grecque, et non pas égyptienne !), et l’Egypte devient définitivement romaine à la bataille d’Actium en 30 av. J.-C.
L’histoire de la Grèce devient celle de Rome, mais
conquise politiquement, elle gardera toujours la première place sur le plan
culturel.